CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1914 A 1937 ]
1914
Le 2 août, naissance de Félix Leclerc à la Tuque, province de Québec. Il est le fils de Léo Leclerc et de Fabiola née Parrot. « Je suis le sixième d’une famille de onze enfants nés à La Tuque, un petit village de montagnes, dans les Laurentides. C’est un pays de montagnes, au bord de la rivière Saint-Maurice. Mon père était commerçant de foin, de grains, de bois et « faiseux de villages ». En hiver, une douzaine de draveurs et de bûcherons logeaient chez nous. C’était une grande maison de trois étages, en bois... »
1928
Études primaires chez les Frères Maristes à La Tuque puis, il quitte sa famille pour le Juniorat des Pères Oblats à Ottawa.
1931
Études à l’Université d’Ottawa. (Belles-Lettres et Rhétorique). On remarque son goût prononcé pour le théâtre et, bien sûr, pour la poésie et la chanson. Il écrit sa première chanson:
« Notre sentier près du ruisseau
Est déchiré par les labours;
Si tu venais, dis-moi le jour
Je t’attendrai sous le bouleau... »
( Notre sentier )
1933
Il abandonne l’Université pour travailler sur la terre de ses parents à Sainte-Marthe.
1934
Félix quitte sa famille pour Québec. Il est annonceur à la radio CHRC.
1934 - 1937
Durant trois ans, il est animateur de radio. Il découvre ainsi le monde des artistes et du spectacle. Il profite également de la discothèque de la radio pour enrichir ses connaissances en chanson et musique. Il partage quelque temps, rue Saint-Joachim, une chambre, sous les combles, avec son frère Grégoire et un étudiant. Il prend des cours de guitare chez Vic Angelio, un musicien italien qui habite près de chez lui.
1937
Par lassitude, Félix démissionne de son poste d’annonceur; il quitte Québec pour retourner travailler chez ses parents. Il devient, selon le mot de son père « boeuf-man », c’est-à-dire celui qui mène les boeufs aux champs. Mais, il sera inquiet pour son avenir. Sa mère, de sa voix douce, lui dira: « Je ne suis pas du tout inquiète pour toi » Cette phrases apaisera son angoisse.
CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1938 A 1948 ]
1938
Il travaille à nouveau comme annonceur radiophonique au poste CHLN de Trois-Rivières mais cette fois-ci, à temps partiel. Il écrit et réalise ses premiers sketches pour la radio.
1939
Il rencontre Guy Mauffette. Entre à l’emploi de Radio-Canada. Interprète sa première chanson « Notre sentier » au cours de l’émission « Le Restaurant d’en Face ». Il participe à plusieurs émissions à titre de comédien, dont la série « Vie de famille » d’Henry Deyglun et dans « Un homme et son péché » de Claude-Henri Grignon, dans le rôle de Florent Chevron. Il travaille aussi pendant quelques semaines comme aide-embaumeur !
1941
La radio lui offre une certaine notoriété surtout grâce à une série d’émissions intitulées « Je me souviens ».
1942 - 1945
Membre de la Compagnie « Les compagnons de Saint-Laurent ».
1942
Le 1er juillet, il épouse Mlle Andrée Vien qui travaillait au département de la publicité à Radio-Canada et qui va lui donner un enfant se prénommant Martin.
1943
Il publie sous le titre : Adagio une série de contes qu’il avait écrits pour la radio de Radio-Canada. Son livre est bien accueilli (4 000 exemplaires vendus en un mois).
1944
Publication d’Allegro, une série de 12 fables et de : Andante poèmes et prose poétique.
1945
Il écrit une nouvelle série d’émissions pour la radio : L’encan des rêves.
1946
De juin à octobre, il séjourne à l’île d’Orléans. Il écrira Le fou de l’île, un roman qui ne sera publié qu’en 1958. Son roman : Pieds nus dans l’aube sera publié en décembre. Félix Leclerc sait poétiser la vie de tous les jours : il introduit la féerie dans le quotidien.
En novembre avec les compagnons de Saint-Laurent, il fait une tournée aux États-Unis, à Boston plus spécialement. Il joue dans les : Précieuses Ridicules et Le médecin malgré lui de Molière. (Débuts de Léo Ferré dans les cabarets parisiens).
1947
Les compagnons de Saint-Laurent montent sa pièce de théâtre : Maluron.
1948
Il fonde avec deux de ses amis une (éphémère) compagnie Théâtrale sous le nom de « V-L-M » (Yves Vien, Félix Leclerc et Guy Mauffette). Le p'tit bonheur est créé le 23 octobre dans la salle paroissiale de Vaudreuil. Il écrit des chansons destinées à être chantées en intermèdes lors des changements de décors de ses pièces.
[ 1949 A 1951 ]
1949
Il publie en mai une série de treize histoires (théâtre) sous le titre de Dialogues d’hommes et de bêtes. On retrouve dans : Dialogues d’hommes et de bêtes « le colporteur familier d’aventures féeriques, de visions d’étoiles filantes, de musiques d’oiseaux. Félix a le don de nous promener en pays enchanté, de faire surgir sous nos yeux les caractères émouvants, d’inoubliables visages : témoins ceux qu’évoquent : Le souliers dans les labours et celui de : Niclaisse l’aide-fermier électrocuté par la foudre et évocateur, des images vivantes et quelques-unes de ses fables méritent de survivre dans les pages d’une anthologie canadienne ». M.R. Turcot, Le Droit 19/08/49.
1950
Jacques Canetti à qui l’on doit la découverte de quelques-uns des plus grands talents de la chanson française, de passage au Québec, rencontre Félix Leclerc. Il l’auditionne. Félix commence pas Moi, mes souliers.
« Je fus - écrira Jacques Canetti dans son livre On cherche jeune homme aimant la musique (Calmann-Levy, 1978) littéralement hypnotisé par le personnage, par sa voix et sa chanson. Il enchaîna avec Le P’tit Bonheur . Je l’avais trouvé, mon canadien ! (...). Comme il devait rentrer le lendemain à Paris, Jacques Canetti lui fait aussitôt enregistrer sur place 12 chansons « toutes plus belles les unes que les autres ». Un contrat d’engagement est signé : cinq ans d’exclusivité et huit chansons par an. Vingt jours après, Félix Leclerc reçoit le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros ! La grande aventure commence. Félix quitte le Canada pour Paris (...) « J’ai pensé toucher le sol de France avec pour prétexte une guitare... Ça sera juste un aller et retour, vingt-quatre heures pour m’y rendre, vingt-quatre heures pour me faire descendre, vingt-quatre heures pour revenir. Je suis donc parti sans bagages, sans rien... » Il chantera à l’ABC à partir du 22 décembre (au programme des Compagnons de la Chanson qu’il avait rencontré l’année précédente au Québec). Le Tout-Paris l’acclame. Piaf et Chevalier le félicitent. Après Paris, il part pour la conquête de la France entière. Il y restera deux ans.
1951
Il passe aux Trois Baudets, le cabaret-théâtre de Jacques Canetti et ensuite dans 40 villes françaises. Après plusieurs 78 tours, il enregistre son premier 25 cm avec huit chansons. Le disque est préfacé par Pierre Mac Orlan: « jusqu’à ce jour, la chanson populaire canadienne interprétait en les modifiant de vieilles chansons françaises du XVIIe et XVIIIe siècles. Avec Le bal chez Boule. C’est l’aviron qui nous mène et quelques autres chansons chantées à la Fête des Sucres, le Canada impose un pittoresque sentimental et géographique qui lui est propre. Ainsi, de tradition en tradition, la chanson populaire canadienne aboutit au poète Félix Leclerc qui est un grand poète populaire authentique dont le lyrisme est pétri, si l’on peut dire, dans la substance même de son pays. L’oeuvre de Félix Leclerc est importante. Ses chansons sont émouvantes parce qu’elles sont humaines et qu’elles comportent tout le mystère nuancé et compliqué des âmes simples. La pensée du chansonnier est infiniment variée : elle s’étend du bal fantastique, où la fille éperdue danse en marge de la mort, au « petit bonheur » rencontré, sous un visage féminin au hasard d’un chemin de traverse. De tels disques appartiennent à la librairie. On doit les acquérir comme on achète des biens essentiels. (...).
CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1952 A 1959 ]
1952
Année de succès. Les Éditions Fides lui consacrent une vitrine entière dans leur librairie du boulevard Raspail. Il publie : Le hamac dans les voiles (ce sont des extraits d’Adagio, Allegro. Andante ). Réédition de Pieds nus dans l’aube, Adagio, Allegro. En mars, le théâtre Ford du poste CBF reprend une de ses pièces Les péchés dans le hall. Le même mois, début de Brassens chez Patachou.
1953
Retour triomphal au Québec du « premier chansonnier de langue française au Canada ». « Not’ Félix est de retour », titrent les journaux de Montréal. Il donnera à Dorval (Montréal), au Café Continental de la rue Sainte-Catherine une série de 10 récitals. Le succès est total. Début de Barbara à l’écluse. Début de Brel à Paris. Brel qui confiera à la même époque à Richard Marsan : « L’envie de chanter m’est venue en voyant à Bruxelles le tour de chant de Félix Leclerc ».
1955
Moi, mes souliers paraît en France. C’est un récit autobiographique. La préface est de Jean Giono de l’Académie Goncourt : « ... dès la première ligne, je me suis dit : « voilà un homme sympathique ! Il ne cherche pas à me faire croire qu’il est un monstre sacré. (...) Je ne me pose jamais la question : « Où a-t-il trouvé ça ? » Sous-entendu chez qui? Non, c’est chez lui qu’il l’a trouvé. (...) Sa pièce Le p’tit bonheur est joué soixante-dix fois par la compagnie des Faux-Nez à Lausanne (Suisse). Début de Jean Ferrat.
1956
Février : la troupe du « Rideau Vert » présente au Québec, au Monument National, la comédie en huit tableaux de Félix Leclerc Sonnez les matines.
Il écrit un téléroman pour Radio-Canada : Nérée Tousignant. (du 6 avril au 28 septembre).
1957
Il enregistre au Québec un disque aujourd’hui introuvable de la collection « Philips - réalités » (Chansons que l’on retrouve dans le disque La Drave ) Débuts de Guy Béart et d’Anne Sylvestre.
1958
Il obtient pour la seconde fois le grand prix du Disque Charles-Cros pour son disque « Philips - réalités » (V 5 ). Parution à Paris du roman Le fou de l’île (il paraîtra au Québec en 1962). Le fou de l’île dépasse, en densité poétique, en maturité et en qualité artistique, tout ce que Félix Leclerc a publié jusqu’ici. En effet, ce roman poétique possède à la fois le prégnant symbolisme des contes, des fables et des poèmes ; il résorbe dans sa légère sérénité un peu de l’amertume pascalienne du Calepin d’un flâneur ; il a la jeunesse et la fraîcheur de Pieds nus dans l’aube comme dans les pièces de Théâtre du village, il pose le dramatique et tragique problème de la condition humaine.
1959
Tour de chant au Québec.
Parution de Le P’tit bonheur suivi de Sonnez les matines (théâtre).
En novembre : « Les trois Baudets ». L’O.N.F. tourne un film sur lui : Félix Leclerc troubadour. Débuts de Boby Lapointe.
CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1960 A 1965 ]
1960
Amorce de la Révolution Tranquille au Québec.
Sortie du 25 cm No 2 Tirelou .
Premier 45 t d’Hallyday qui inaugure la vague « yé-yé ».
1961
Parution du Calepin d’un flâneur (Maximes)
« L’authentique barde, qui se promène sans but et sans hâte, nous le connaissons nous. Des yeux doux, une voix chaude et basse qui chante, qui remue au dedans de nous des sentiments oubliés de pureté et d’amour, de dévouement et d’abandon, qui les oblige à revenir en surface et qui nous redonne notre âme d’enfant. Voilà le grand poète canadien ». P. Gay Le Droit I.II.61
Le 16 avril, il est la vedette d’une grande émission télévisée « Music hall » de Radio-Canada.
Il enregistre au Canada et en France 19 chansons.
1962
Félix Leclerc, son père ainsi que son fils Martin sont victimes d’un grave accident de voiture. Plus de peur que de mal.
Sortie du 30cm Le roi heureux (Débuts de Claude Nougaro. Claude Léveillée connaît le succès grâce à sa chanson Frédéric).
1963
Il revient au théâtre. Il monte au Gésu L’auberge des morts subites le 24 janvier. La pièce sera reprise plus tard au Monument national.
Résultat d’une enquête effectuée au Québec auprès de 34 collèges. À la question : « quel est l’écrivain canadien-français le plus important? » Félix Leclerc arrive largement en tête.
Mort de Piaf.
1964
Il passe, en décembre, aux Trois Baudets en deuxième partie de sa pièce Le P’tit bonheur jouée par la compagnie Théâtre-Québec. La presse lui réserve un accueil mitigé.
Sortie du disque Le jour qui s’appelle aujourd’hui.
Publication de sa comédie en deux actes L’auberge des morts subites.
Parution dans la célèbre collection Poètes d’aujourd’hui aux Éditions Seguers de sa première biographie. Elle est signée de l’écrivain-poète Luc Bérimont.
Au « téléthéâtre » de Radio-Canada, on présente Le roi viendra demain.
1965
1er octobre : mort de son père.
Après la rupture avec Canetti, Jean Dufour deviendra son secrétaire-imprésario en France et représentant en France.
CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1966 A 1972 ]
1966
En novembre, il quitte le Québec pour une tournée en Europe. Sortie du 33t Mes longs voyages. Le 10 janvier, La Comédie-Canadienne monte une pièce très controversée Les Temples comédie en trois actes. À l’automne, il chante au Patriote à Montréal. (Gilles Vigneault débute sa carrière européenne).
1967
Bobino du 15 mars au 3 avril. Tournée en France et en Europe. Du 1er au 10 novembre, il passe en vedette au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts (Montréal) avec en première partie Cora Vaucaire.
Tournée en France. Il s’installe avec sa deuxième femme à la Celle St Cloud (Suisse). Jean-Claude Le Pennec lui consacre un livre L’Univers poétique de Félix Leclerc.
1968
Parution de Chansons pour tes yeux (poésie, pensées et maximes). Sortie du 33t La vie. Tournée à travers toute la France. Bobino en mai. La télévision canadienne présente un film sur lui. Divorce d’Andrée et Félix. Il épousera Gaëtane Morin qui lui donnera deux enfants, Nathalie et Francis.
Vedette de l’émission de Guy Béart « Bienvenue ».
En décembre, il fait l’acquisition d’une terre à l’île d’Orléans au Québec.
1969
Sortie du 33t J’inviterai l’enfance. Il est l’acteur d’un film réalisé par l’ONF intitulé La noce n’est pas finie de Léonard Forest. Tournée en France.
Au théâtre de la Ville de Paris pour trois semaines. Il s’installe pour un an en Suisse.
Sortie d’un double album intitulé Pieds nus dans l’aube. (Il dit ses textes).
(Débuts de Robert Charlebois en France).
1970
Il est de retour au Québec. Il se fixe à l’île d’Orléans et donne des récitals au pays et à l’étranger.
Parution de Cent chansons. Les événements dramatiques d’octobre 1970, au Québec (assassinat du ministre Pierre Laporte, intervention de l’armée et emprisonnement sans motif de centaines de Québécois) marqueront un changement dans la pensée de Félix Leclerc. « J’ai marché pendant trop longtemps dans les sentiers fleuris et embaumés. Il est plus que temps que j’emprunte des sentiers plus fréquentés, les chemins trop souvent piégés sur lesquels marchent six millions de mes frères ».
Il écrit L’alouette en colère qu’il chantera en public l’année suivante. Le disque, lui, sortira en 1972.
1971
Février : passage à Bobino avec, entre autres, Claude Luter (15 jours). Tournée en France et en Europe.
1972
Il chante à Madagascar et au Québec.
Projet d’adaptation cinématographique du Fou de l’île, sous la direction de Claude Jutras, avec Jean-Claude Labrecque comme réalisateur et Jean Duceppe comme comédien. Le projet avorte.
(Mort de Maurice Chevalier et de Boby Lapointe. Débuts d’Yves Duteil).
CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1973 A 1978 ]
1973
Parution de son roman Carcajou ou le diable des bois. Il chante au Théâtre de la ville durant trois semaines.
En février, tournée en France, Belgique et Suisse.
Il reçoit pour la troisième fois le Grand Prix du disque de l’Académie Charles Cros.
Création de Qui est le père? (7 août) d’inspiration politique au théâtre de l’île.
Sortie du 33 t L’Aouette en colère.
1974
Tournée au Québec : 51 spectacles.
Publie L’Ancêtre livre d’art illustré par René Derouin.
Le 13 août, J’ai vu le loup, le renard, le lion réunit sur scène, sur les plaines d’Abraham pour la Superfrancofête : Gilles Vigneault, Robert Charlebois et Félix Leclerc. Ils sont acclamés par 120 000 spectateurs ! Un an après paraîtra un double album de cette exceptionnelle soirée.
1975
Il chante, en décembre durant sept semaines, au Théâtre Montparnasse-Gaston Baty. Son récital (il interprète 35 chansons) s’intitule « Merci la France ». En effet, voilà 25 ans il débutait à Paris. En 25 ans, il nous a offert plus de 140 chansons. Un double album commémore cet événement.
Il chante dans 25 villes françaises.
Il reçoit le prix Calixa-Lavallée de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et la médaille Bene Merenti de Patria.
Sortie du 33 t Le tour de l’île.
1976
Tournée d’un mois en France et en Europe. Le 16 novembre, il se retrouve sur la scène du Stadium à Paris en compagnie de Pauline Julien et Raymond Lévesque pour fêter la victoire du Parti Québécois aux élections provinciales.
Le 20 novembre, Le Monde publie son texte poétique qui célèbre l’an 1 du Québec.
Récital au Théâtre de l’île en compagnie de Claude Léveillée « Le temps d’une saison ».
1977
Création au Théâtre de l’île (île d’Orléans) de la pièce La peur à Raoul.
Reprise du spectacle et sortie du double album avec Léveillée « Le temps d’une saison ».
Théâtre : sa pièce Qui est le père? sera éditée cette même année.
Il est le premier à recevoir le prix Denise-Pelletier que le gouvernement du Québec vient de créer comme la plus haute distinction dans le domaine des arts. Il entreprend sa dernière tournée en France.
1978
Retour au Québec après sa tournée en France.
Sortie de son dernier disque Mon fils.
Parution d’un recueil de maximes : Le petit livre bleu ou le nouveau Calepin d’un même flâneur.
Parution également d’un coffret de trois disques intitulé Chansons dans la mémoire longtemps.
Il reçoit le Grand prix spécial de l’ADISQ (Association du disque et de l’industrie du spectacle au Québec). Tous les prix de l’ADISQ s’appellent les Félix.
Une journée Félix Leclerc est créée par le mouvement national des Québécois.
Il collabore de nouveau avec Claude Léveillée pour l’enregistrement de deux contes pour enfants La légende du p’tit ours gris et Le journal d’un chien.
(Mort de Jacques Brel).
CHRONOLOGIE DE FELIX [ 1980 A 1988 ]
1980
Journée Félix Leclerc au Québec.
Il reçoit la médaille d’argent du Mouvement National des Québécois.
Le 20 mai, les québécois répondent « non » à la demande de mandat que sollicitait leur gouvernement pour négocier avec le Canada la « souveraineté-association ». Immense déception de Félix Leclerc et de millions de québécois.
1981
Mort de Brassens. Félix écrira : « Brassens était un oublieux. Il lui arrivait d’oublier son cachet dans des maisons de jeunes qui avaient besoin d’argent (à la condition que personne ne le sache).
Sur le coin de la table, il a aussi oublié quelques chansons éternelles. Mais ça, c’était difficile de le cacher ». Brassens par J.P. Sermonte, Ed. Seguier
1982
Félix Leclerc reçoit le 11 juin un doctorat honorifique de l’Université Laval à Québec.
1983
Le lundi 4 avril le Printemps de Bourges fête Félix Leclerc. Un spectacle est donné en son honneur avec entre autres Yves Duteil et Maxime LeForestier.
Inauguration du Théâtre Félix-Leclerc au Québec et création de la Fondation Félix-Leclerc (11 septembre). Parution du « Choix de Félix dans l’oeuvre de Félix Leclerc ».
Boréal Express publie sa biographie.
1984
Le magazine Paroles et Musique lui accorde un dossier ainsi qu’une longue entrevue donnée lors du Printemps de Bourges en 83.
Publication du recueil Rêves à vendre ou troisième Calepin d’un même flâneur. Nommé Membre d’honneur de l’Union des écrivains québécois.
Roger Gicquel, fervent admirateur de Félix Leclerc, lui consacre une émission spéciale « Vagabondages » réalisée le 12 juin depuis l’île d’Orléans.
1985
Le 26 juin au Parlement de Québec, il reçoit des mains du premier ministre René Lévesque, l’un des premiers insignes de l’Ordre National des Québécois créé par le gouvernement de l’époque.
Il est l’invité vedette d’une émission télévisée de Radio-Canada au cours de laquelle il chante plusieurs de ses chansons.
1986
Remise à Félix Leclerc des Insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur, au Consulat à Québec. Le chanteur Jacques Bertin lui consacre une biographie sous le titre Le roi heureux.
1987
Novembre : décès du premier ministre René Lévesque. « La première page de la vraie histoire du Québec vient de se terminer, à ceux qui restent d’écrire la deuxième. C’est une sortie digne de lui. Dorénavant il fait partie de la courte histoire des libérateurs de peuples ». (Félix Leclerc)
Toujours en novembre, il est hospitalisé trois semaines pour des complications cardiaques.
1988
Mort le lundi 8 août à huit heures de Félix Leclerc. Il s’est endormi parmi « les choses tranquilles » de son île d’Orléans.
Les funérailles ont lieu dans la simplicité en l’église de Saint-Pierre-de-l’île d’Orléans.
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